Ses recherches se développent autour de la recherche de matérialisation, de concrétisation de ce que serait un espace mental. Essentiellement composée d’installations in-situ, de dessin et de sculptures, son oeuvre confronte souvent un espace réel avec une représentation de la perception mentale d’un autre espace. Ses propositions interrogent l’idée d’architecture, d’urbanisme et d’organisme en utilisant des matériaux de construction pour formuler des fragments de paysage, jouant sur le décalage des rapports d’échelle et invitant au déplacement.

La proposition sculpturale sera fabriquée à partir de matériaux simples : bois récupéré  directement sur le site, tubes plastiques et éléments métalliques. Ces matériaux restent identifiables mais la façon de les utiliser crée un décalage par rapport à leur aspect ordinaire. Cette sculpture, une fois de plus, constituera une sorte d’ébauche, de croquis se développant dans l’espace qui permettra de découvrir des morceaux de paysages, en quelque sorte des prolongements de l’espace, concrétisant à la fois des images mentales et des lieux propices à la réflexion.